Parce qu’elle constitue une mesure écologique et de justice sociale, la mise en œuvre de la gratuité dans les transports en commun est l’une des priorités du projet Ile-de-France en Commun .

Il s’agit de permettre aux franciliens de bénéficier de ce nouveau droit à la mobilité parce qu’il répond aux enjeux de lutte contre la pollution et favorise la cohésion sociale entre nos  huit départements de la région. Ce mouvement pour la gratuité des transports est déjà déjà engagé dans de nombreuses villes de France : à Dunkerque, Montpellier ou encore en Région Occitanie.

Mais il s’agit aussi de rompre avec 5 années de recul dans les transports en Ile-de-France. Avec Valérie Pécresse, les transports du quotidien se sont dégradés, le prix du Pass Navigo a été plusieurs fois augmenté, les engagements pris n’ont pas été respectés.

La gratuité des transports en commun en 6 points :

  • Agir pour le pouvoir d’achat
  • Préserver la santé
  • Faire le choix de la transition écologique
  • Assurer le droit à la mobilité pour toutes et tous
  • Réduire les embouteillages
  • Dynamiser les commerces, les espaces de loisirs, les centres culturels…

Les étapes d’une mise en place progressive et financée

  • Septembre 2021 : la gratuité sera établie au bénéfice des jeunes de moins de 18 ans et des étudiants et demandeurs d’emploi de moins de 25 ans.
  • Septembre 2022 : elle bénéficiera aux allocataires des minima sociaux, personnes en situation de handicap et bénéficiaires de la carte Améthyste.
  • Septembre 2023 : elle sera mise en place pour les autres demandeurs d’emploi et pour tous les week-ends, les jours fériés et pendant les vacances scolaires.
  • Elle sera, les années suivantes, adoptée pour les autres usagers, pour être appliquée à tous et toutes en septembre 2026. 

Cet investissement pour réduire notre dette environnementale sera financé par la mobilisation des ressources régionales, une réforme de la fiscalité régionale, avec des contributions sur les poids lourds en transit et les fortunes immobilières.

La mobilité : un nouveau bien commun

Comme l’Éducation nationale, la justice et la santé, la mobilité avec les transports collectifs doit être considérée comme un bien commun. Et à ce titre, être accessible gratuitement.

Il s’agit d’un droit nouveau pour les habitants de notre Région qui porte l’ambition de modifier les pratiques des mobilités en prônant davantage de justice sociale et de développement durable.