Aujourd’hui, en France pourtant 7e puissance économique mondiale, 3 000 enfants dorment à la rue, 4,2 millions de personnes souffrent du mal logement, 1 Français sur 2 consacre plus de 30 % de ses revenus à se loger et 12 millions de Français vivent dans des passoires thermiques… Constat accablant contre lequel les socialistes ont des propositions.
Le logement, préoccupation majeure des Français
Le logement s’impose comme la première préoccupation des Français. Cependant, Emmanuel Macron et son gouvernement restent inertes face à cette situation. Aucune mesure n’est prise pour endiguer la crise, que ce soit en réaction à la diminution du rythme de construction de logements, à la restriction des crédits bancaires ou à une fiscalité biaisée favorisant les logements touristiques. Malgré une attente record de 2,6 millions de ménages pour un logement social en 2023 (en hausse de 7,5 %), la production de logements sociaux demeure historiquement basse (moins de 85 000 nouveaux agréments). Déjà en 2017, le gouvernement avait attaqué le logement social en diminuant de 5 euros les APL, privant ainsi les bailleurs sociaux de 1,3 milliard d’euros. Dans son discours de politique générale, Gabriel Attal a annoncé vouloir remettre en cause la loi SRU en favorisant le logement intermédiaire. Pourtant, s’il est nécessaire, il concerne moins de 5 % des demandeurs d’un logement social. Une telle mesure décentrerait la production de logements par rapport aux caractéristiques de la demande : 70 % des 2,6 millions de demandeurs ont des niveaux de ressources qui les rendent éligibles aux logements dits « très sociaux ». L’intégration des logements intermédiaires dans le quota SRU permettra aux maires qui ne respectent pas la loi actuelle de ne pas construire de logements sociaux complémentaires.
Les propositions socialistes pour contrer la crise
Afin de lutter contre cette crise, les socialistes proposent la mise en place d’un « bouclier logement » visant à limiter à un tiers des revenus la dépense des Français pour leur logement. Un grand plan pluriannuel de rénovation énergétique des bâtiments est également suggéré, avec un principe novateur : aucun frais à avancer au moment des travaux, mais un remboursement en fonction des revenus lors de la revente ou de la succession.
L’action des socialistes sur le terrain
Les socialistes en responsabilités sur les territoires prennent des mesures concrètes. À Paris, elles visent à atteindre 30 % de logements publics d’ici 2026, ayant déjà produit plus de 110 000 logements sociaux depuis 2001. L’objectif est de loger prioritairement les familles, d’améliorer la mixité sociale et de rééquilibrer l’implantation des logements sociaux entre l’Est et l’Ouest parisiens.
Des actions concrètes pour les Parisiens
Pour garantir un logement à tous les Parisiens, des mesures comme l’encadrement des loyers et la lutte contre la spéculation immobilière sont mises en œuvre. Les socialistes se mobilisent également pour permettre aux classes moyennes de devenir propriétaires, en créant une offre d’accession sociale à la propriété avec des logements à prix abordables.
Initiatives pour le pouvoir d’achat des Parisiens
Une assurance habitation destinée aux locataires aux revenus modestes et de la classe moyenne a été lancée. Elle permet une économie de 50 à 250 euros par an par rapport à la moyenne des assurances du marché.
La préservation du logement social, un engagement fort
Parce que le logement social est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas, les socialistes en prennent soin et rénovent les logements sociaux pour plus de confort et moins de dépenses énergétiques. Chaque année, 5 000 logements sociaux sont rénovés, avec des retombées concrètes : près de 60 % d’économies d’énergie par logement et une baisse de 400 euros de la facture annuelle.
Un gouvernement déconnecté de l’urgence sociale
Dans un contexte économique et social tendu, alors que le logement amplifie l’exclusion et les inégalités, le gouvernement ne mesure pas l’enjeu. La Ville de Paris reste pleinement mobilisée pour garantir à chacun un toit, l’épanouissement et une vie digne.
Chiffres Paris et 12e
À Paris, le nombre de logements sociaux est particulièrement élevé. Ce fort taux de logement social (25%) est le résultat d’une politique particulièrement volontariste, qui permet à Paris de demeurer une ville de mixité sociale. Avec 25,2 % de logements sociaux SRU en septembre 2023, l’objectif est de 40 % de logements publics, dont 30 % de logements locatifs sociaux, à échéance de 2035. Au 1er janvier 2022, dans le 12e, il y avait déjà 26,7 % de logements sociaux (19 559 logements). Mais plus de 11 000 habitants du 12e sont encore demandeurs d’un logement social.
Pour en savoir plus https://ps-paris12.net/le-logement/